Visite des villages ostréicoles
Avec près de 500 cabanes ostréicoles traditionnelles, la presqu’île du Cap Ferret affiche fièrement son activité de culture ostréicole. Bien qu’un quart de ces cabanes ne soient plus directement liées à l’activité (habitations) elles restent pour la plupart fidèles aux normes imposées par l’administration lors de la délivrance des concessions dans les années 1860.
Au total ce ne sont pas moins de 10 quartiers ostréicoles différents que vous pourrez découvrir sur la Presqu’île du Cap Ferret : Claouey, le Four, les Jacquets, Petit Piquey, Grand Piquey, Piraillan, le Canon, l’Herbe, la Douane et le Phare.
Laissez-vous perdre au milieu des dizaines de cabanes colorées. Entre couleurs vives et pastels, une véritable promenade pittoresque et enchanteresse. Laissez-vous prendrez à rêver la vie de ces personnes, qui le matin, ont pour première vision, l’horizon du bassin et la Dune du Pilat.
Dégustation d’huitres dans une cabane ostréicole traditionnelle
Bien entendu chaque visite de village n’est pas complète sans l’incontournable arrêt dans l’une des nombreuses cabanes de dégustation d’huitres. Ouvertes entre 11h30 à 22h, pensez à réserver en haute saison. Au menu : huitres, crevettes, bulots, pâté de campagne et verre de vin.
Certaines cabanes à huitres proposent aussi des ateliers découverte de l’huitre et du metier d’ostréiculteur avec notamment des initiations à l’ouverture des huitres, des balades en chaland sur les parcs à huitres…
Un peu d’histoire
Bien que présente historiquement à l’état sauvage dans le Bassin d’Arcachon, la culture de l’huitre ne fait véritablement son apparition qu’en 1849 avec la création des premiers parcs impériaux. Vers la fin du 19eme siècle, l’introduction accidentelle de la « Crassostera angulata » une variété d’huitre creuse portugaise, remplacera progressivement la « Gravette », variété d’huitre plate naturellement présente dans le Bassin. A la fin des années 60, l’ostréiculture du Bassin d’Arcachon vécut sa crise la plus importante, assistant impuissante au décimage total des huitres de la zone (gravettes et portugaises). Heureusement l’importation de la « Crassostrea gigas » du Japon permit de rétablir la culture de l’huitre dans le Bassin, et représente à l’heure actuelle la totalité de l’élevage ostréicole du Bassin d’Arcachon.