L’ile aux oiseaux est un des symboles du Bassin d’Arcachon et du Cap Ferret. En effet, cette ile de 5km de circonférence à marée haute contre 13km à marée basse a longtemps été utilisée comme lieu de pacage pour les troupeaux, qui s’y rendaient à la nage, notamment depuis la pointe située entre Petit Piquey et Grand Piquey sur la commune du Cap Ferret, et qui porte depuis le nom de Pointe aux Chevaux.
L’ile aux oiseaux
Egalement utilisée comme lieu de chasse, les hommes se sont adaptés aux particularités de l’ile aux oiseaux en y construisant des cabanes sur pilotis afin répondant aux contraintes des marées, extrêmement présentes sur le Bassin. Il s’agit bien sûr des célèbres cabanes tchanquées, vient du gascon œchancas signifiant échasses).
C’est la présence de milliers d’oiseaux qui lui a donné son nom. Des migrateurs, tels que, canards, limicoles et oies sauvages (l’espèce la plus représentée ici est la bernache cravant) l’ont, depuis la nuit des temps, adopté comme havre de villégiature hivernal. Ajoutez à cela une nature préservée et un réseau de canaux tous plus beaux les uns que les autres et vous comprendrez l’engouement pour la visite de l’ile aux oiseaux et ses alentours par les touristes de passage au Cap Ferret.
Voilier, bateau à moteur, pinasse, chaland, catamaran, canoë, stand up paddle…les moyens pour se rendre sur l’ile aux oiseaux ne manquent pas ! Il existe forcement une formule adaptée à vos attentes parmi les nombreux prestataires présents sur la pointe du Cap Ferret.
Vous trouverez plus d’information sur les différentes offres et tarifs sur cette page dédiée.
Un peu d’histoire sur l’ile aux oiseaux
Voici une sympathique anecdote sur la chasse sur l’ile aux oiseaux par André Rebsomen en 1928 dans son ouvrage “Notes touristiques sur le Pays de Buch”
“La chasse n’est libre que sur les bords de l’île qui ne sont pas complètement recouverts par les eaux des grandes marées. On y chasse le canard sauvage à la tonne à l’aide de filets attachés à des perches par les deux bouts les vols se prennent le cou dans les mailles. On y poursuit aussi les pieds rouges les courlis ou courbageots, les alouettes de mer les hirondelles de mer, les culs blancs, et, dans la saison, des échassiers en quantité. Il s’y rencontre aussi de nombreux lapins sauvages. Autrefois on payait 0,5 franc quand on manquait un lapin et 1 franc quand on le tuait. La pêche y est variée et amusante : on y ramasse les hippocampes (chevaux marins), les étoiles de mer ou astéries, les seiches qui se défendent en lançant la sépia qui trouble l’eau, les crabes, les crevettes, des coquillages divers, tels que clovisses, pétoncles, bigorneaux, palourdes. Pour attraper les solens ou manches de couteau et les faire sortir du sable où ils se sont enfoncés, on met l’orifice du trou dans lequel ils se trouvent une pincée de sel. L’animal croit que c’est le retour de la marée et sort de sa retraite. Prenez garde à la torpille qui vous lancera une désagréable décharge, et veille à ne pas vous laisser piquer par la vive dont la piqûre vous fera souffrir quelques heures jusqu’à la prochaine marée.”